Potentiel de marché pour les véhicules propres et économes : l'exemple de la France et du Danemark

Cette recherche examine les comportements d?équipement automobile des ménages pour évaluer le potentiel d?adoption de véhicules propres et économes (VPE). L'accent est mis sur l'impact des caractéristiques techniques et performances des véhicules (puissance, autonomie, émissions de polluants?), leurs coûts d?achat et d?usage et la proximité des stations-service. Est également considéré l'effet de mesures fiscales favorisant les VPE, en particulier le bonus-malus écologique. L?impact de modifications éventuelles des montants des bonus et malus, notamment pour tenir compte de l?incidence budgétaire du dispositif est aussi considéré. Une réalisation majeure de ce projet est la collecte de données de préférences déclarées sur le choix d'un véhicule automobile neuf. L'enquête a été conduite auprès de particuliers résidant en France métropolitaine qui venaient de faire l'acquisition d'une voiture neuve. L?enquête a été réalisée au moyen d?un questionnaire sur Internet. Chaque répondant a été mis en présence de 12 situations de choix comparant à chaque fois deux alternatives définies par la source d'énergie du véhicule. Les choix (deux à deux) portent sur cinq types de véhicules : conventionnel (essence ou diesel), biocarburant, hydrogène, électrique, hybride. Chaque alternative est décrite par une combinaison d?hypothèses sur une série d?attributs. Outre les effets 'attendus' sur la probabilité du choix d'un type de véhicule (négatif pour le prix d'achat et le coût de carburant/énergie aux 100 km, positif pour la puissance du moteur), les premières analyses montrent notamment l'effet pénalisant du niveau de pollution (CO2). Les effets des bonus et malus écologiques, attachés aux différentes tranches d'émission de CO2, ne sont pas symétriques : l'effet dissuasif du malus est plus fort que l'effet incitatif du bonus. Les résultats font aussi ressortir la grande importance attachée à une autonomie suffisante du véhicule, à travers aussi bien l'effet du niveau d'autonomie affiché pour chaque véhicule que celui de l'équipement d'un prolongateur d'autonomie (pour un véhicule électrique). L'impact de ce facteur apparaît également à travers l?effet de la densité du réseau de stations-service où il est possible de faire le plein d'un carburant ou de recharger une batterie. La probabilité de choisir un type de véhicule est d?autant plus faible que les points d?approvisionnement sont rares. Enfin, les répondants semblent indifférents à la durée nécessaire pour la recharge complète à domicile de la batterie pour un véhicule électrique (pas de différence significative entre les durées considérées, variant entre 3 et 8 heures).

  • Authors:
    • Berri, Akli
    • COLLET, Roger
    • MABIT, Stefan Lindhard
  • Publication Date: 2012

Language

  • French

Media Info

  • Media Type: Digital/other
  • Pagination: 85p.

Subject/Index Terms

Filing Info

  • Accession Number: 01497732
  • Record Type: Publication
  • Source Agency: Institut Francais des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR)
  • Files: ITRD
  • Created Date: Nov 7 2013 11:50AM